Hollywood diabolise Israël avec ses nominations aux Oscars
L’Oscar que pourrait remporter Israël ne devrait pas remplir nos cœurs de joie. Il enchanterait plutôt ceux des Palestiniens …
Les deux documentaires sélectionnés pour nous représenter aux Oscars d’Hollywood calomnient Israël. Même si les films sont bien faits, nous pouvons soupçonner que leur nomination ne vient pas de la reconnaissance internationale des compétences en cinéma de l’Etat juif, mais d’une obsession internationale de l’humilier. Les films se fondent harmonieusement avec la condamnation d’Israël.
Derrière les compliments et les statuettes d’or se cache un désir de salir Israël.
Dans le cas de « 5 Broken Cameras, » on n’a pas besoin de se démener pour prouver que cela cause du tort à Israël. Le film dépeint comme des héros ceux qui protestent contre la barrière que les Juifs ont construit pour se protéger. Naturellement, ce n’est pas un projet très photogénique, car même l’architecte le plus talentueux aurait connu des difficultés à construire une clôture esthétique.
Faire apparaître de façon si horrible la barrière éclipse la justice de sa construction. C’est pourquoi les Palestiniens l’ont combattue – dès le début – devant les caméras. C’est une honte que les Israéliens avec une caméra décident de les aider.
L’industrie du cinéma israélien aurait pu produire des films sur l’explosion des bus ou sur une famille de colons massacrée au milieu de la nuit par un Palestinien, mais elle a choisi de soutenir l’autre côté.
Le deuxième documentaire nominé, « Les gardiens » est un peu plus complexe, mais tout aussi dommageable. Les six anciens directeurs du Shin Bet qui sont interviewés dans le film donnent un coup de pouce moral aux goys qui aiment vilipender Israël. Leur patriotisme ne peut pas être remise en cause, mais les patriotes peuvent aussi se retrouver dans le mauvais film, au mauvais moment… une semaine et demi avant les élections.
Avec un peu d’effort les cinéastes auraient pu trouver d’anciens hauts responsables de sécurité qui justifieraient la manière dont Israël se bat contre ses ennemis, mais le réalisateur Dror Moreh a choisi de se concentrer sur les agents de sécurité qui connaissent des doutes.
Malheureusement, ces films ont un avantage dans les compétitions internationales. Dans le marché culturel du 21ème siècle, les prix ne sont pas donnés à des œuvres d’art parlant de l’explosion des bus ou de hauts fonctionnaires israéliens qui justifient les guerres d’Israël…
Soit dit en passant, à quand remonte la dernière fois où vous avez vu un Arabe dépeint négativement dans un film israélien?
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