Y’en a marre!

Par Michaëla  Benhaim

Jusqu’à quand allons nous permettre que l’on bafoue notre identité, notre terre, nos produits…

Au nom de quelle démocratie permet-on, devant l’université de Tel Aviv, de commémorer le jour de la Nakba ? Alors que le 14 mai est censé être un jour de fête pour tout le peuple, certains juifs israéliens et arabes israéliens ont transformé cet événement en jour de « la catastrophe » et ont observé ensemble une minute de silence ! Je n’y comprends plus rien, s’ils sont israéliens (arabes ou pas), ils profitent bien de tous les avantages du pays : ils étudient à l’université au même titre que nous tous, ils accèdent aux plus hauts postes (médecins en chef dans les hôpitaux, juge à la cour suprême d’Israël, etc…) Alors pourquoi  les laissons-nous systématiquement cracher dans le puits qui leur donne à boire ?

De quel droit, le Danemark et l’Afrique du Sud envisagent-ils d’étiqueter les produits en provenance d’Israël qui, jusqu’à présent, portaient la mention « made in Israël », désormais avec la mention « produits des territoires palestiniens occupés ». Cet estampillage a vraiment des relents de racisme. Franchement, l’Afrique du Sud, pays d’apartheid par excellence, est vraiment le dernier pays à pouvoir nous donner des leçons. Savent-ils seulement qu’en faisant cela, ils mettent au chômage 15.000 palestiniens qui sont employés dans ces entreprises ; comprennent-ils que grâce à cela, ils sont en mesure de nourrir leurs familles ? Les organisations pro-palestiniennes qui exercent des pressions sur ces pays se fichent royalement  de leurs  « pauvres frères palestiniens », leur unique volonté est de nous détruire ! Pourquoi ne  boycottent-ils, pas alors les produits venant de Syrie ?

D’autre part, pour quelles raisons, le Comité Olympique refuse-t-il d’inclure une minute de silence dans la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres, en hommage aux onze athlètes israéliens assassinés par des palestiniens aux J.O de Munich, en 1972 ? Craignent-ils d’offenser les musulmans qui ont envahi leur pays ?

Alors à quand la prochaine « anti-fadas » ?

P.S : Ce mois-ci, j’ai tenu à publier deux associations dont le combat me tient à cœur. La première concerne l’école Ozar Hatorah, -lieu de la tragédie de Toulouse- qui risque de fermer ses portes  et la seconde est Bayt Ham Lekol Hayal, car il me semble primordial que ces jeunes soldats qui nous protègent, doivent tous avoir un toit.